Autolargages été 2017.

18.08.2017 : Après les autolargages déjà réalisés en 2013, 2014, 2015 et 2016 on peut dire que ma méthode est désormais bien rodée. Pour cet été objectif simplement recommencer ce que j'ai déjà bien réussi. Avec un peu de stress toujours quand même, notamment parce que ça fait un an que je n'ai pas sauté. Je remonte donc à l'Aiguille Rousse avec tout mon matériel : départ maison 6h00/6h15, 1000 mètres de dénivelée et je suis au sommet à 7h45/8h00, puis installation et à 08h30 je suis prêt c'est le timing habituel. Je décolle, je vole et je saute, en l'air les réflexes sont automatiques c'est tout bon. Pas de photo ni de vidéo, c'est un autolargage à l'ancienne, tranquille et si bon. Yeahhh!!!

23.08.2017 : Je remonte pour un nouvel autolargage. Je commence à être franchement confiant dans la manip', ça va maintenant être la huitième fois. Ca me fait le même effet que la fin de la PAC, quand ça y est on a plus peur de franchir la porte de l'avion et qu'on profite déjà du saut à l'avance plutôt que d'avoir peur. Là l'équivalent de la porte de l'avion c'est de se mettre debout dans la sellette du parapente, détaché de tout, plus qu'à sauter librement en avant pour profiter de glisser dans l'air face au relief de mes montagnes adorées. Rester vigilant cependant, bien faire tout comme il faut et prévoir la chute du parapente.

Pour cet autolargage j'ai emporté la vidéo avec moi, alors voici quelques explications pour bien comprendre l'autolargage comme si vous y étiez :
0:40 j'attache le sac de portage du parapente (qui contient aussi les batons télescopiques de rando repliés dedans) replié en boule au frein droit du parapente, c'est ça qui faira le poids qui faira chuter le parapente après le saut. Pour le déco le sac était attaché avec le mousqueton à la ventrale du parachute.
0:50 je fais pareil avec un deuxième sac (un sac simple plastique lesté d'un caillou) pour faire du poids sur l'autre frein et bien faire voler le parapente pendant que je serai occupé des deux mains pour la suite des évènements.
1:00 je détache la ventrale de la sellette du parapente.
1:10 je détache les cuissardes droite puis gauche de la sellette du parapente.
1:30 je réajuste un petit coup la ventrale du parachute.
1:45 je reprends les deux freins du parapente en main pour mieux piloter.
1:59 je sors le bras droit de derrière la bretelle droite de la sellette du parapente.
2:39 je regarde l'alti.
2:50 je transfert le sac en plastique du frein gauche sur le frein droit pour mettre tout le poids sur le même frein pour la chute du parapente après que j'aurai sauté.
3:09 je sors le bras gauche de derrière la bretelle gauche de la sellette du parapente.
3:14 j'aide mon pied à se placer sur la petite cordelette qui pend sous la sellette (attachée aux deux maillons des élévateurs) et qui va me servir de marchepied pour me lever debout dans la sellette.
3:21 toujours corriger le cap du parapente...
3:25 et regarder encore un coup l'alti.
3:39 je saisis chaque groupe de suspentes bien haut avec mes mains.
3:44 je monte mes pieds dans la sellette et je me lève.
3:47 je suis maintenant debout dans la sellette. Ca commence à sentir le saut !
3:48 un dernier check à l'alti.
3:53 je saute !
3:56 je regarde un coup en arrière à gauche au-dessus pour voir le parapente qui commence à tomber.
4:00 ouverture du parachute. Dès le début de la chute j'avais commencé un virage pour me repositionner face au milieu de vallée et de là me placer un bref instant en position de dérive.
4:03 je saisi les commandes du parachute.
4:07 je cherche le parapente du regard, histoire qu'il vienne pas me tomber dessus.
4:13 ça y est le voilà qui apparait en haut à gauche.
4:44 le parapente touche le sol après que je l'ai suivi tout le long. Là il était bien lesté, d'autres fois avec un caillou de moins il reste plus ouvert et descend plus doucement.
4:47 et moi je pose à mon tour.
4:56 je range les commandes du parachute.
5:00 et vue sur l'Aiguille Rousse d'où j'ai décollé. C'était là mon 389ème vol en parapente et mon 404ème saut en parachute. Et après je recommencerai en automne !

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