22.04.2014 : autolargage parapente.

Pour faire l'autolargage chez moi au Lanches, il ne faut pas trop de neige pour monter décoller à pied dans la montagne, de l'herbe rase dans les champs où tombe le parapente, et pas trop de monde dans la vallée pour ne pas affoler la population. Après la première manip réussie cet automne, c'est le moment de recommencer au printemps.
Je monte aux Rossets puis au même déco que cet automne, je prépare tout le matos, mais j'ai un doute, je suis dans l'herbe mais y'a encore des névés sur la trajectoire de ma course, ça risque encore d'être galère, je préfère tout replier et monter plus haut dans les pentes au pied de l'Aiguille Rousse, là ça ira mieux. Il y a aussi une bonne brise montante, ça fait carrément de la fumée le long de la pente. Je décolle et aussitôt ça vole bien, je m'éloigne du déco sans perte de hauteur. Je connais maintenant la suite des évènements donc je me détache déjà, les cuissardes, la ventrale, je m'enfonce bien dans la sellette, là je suis pas trop mal. Je survole les Lanches, je sors les bras de derrière les élévateurs, je passe la route, je ne sais plus précisément mais j'ai plus du double de hauteur que cet automne, 400 mètres au moins, allez c'est le grand plongeon et je saute. Encore une fois entre le mouvement de départ et l'absence d'horizon je pars piqueur mais je laisse un peu plus filer la chute, je tire quand même sans trop tarder je suis glisseur bas, oupfchhh gros choc à l'ouverture ! Pas autant que vitesse terminale en glisseur haut, mais plus que tous mes autres glisseurs bas déjà effectués. Mais surtout... les freins ne sont plus là ! Ils se baladent en flottant derrière la voile. Bon ben je pose aux élévateurs c'est pas un problème. Le parapente descends au-dessus de moi gentiment et doucement, il y a une petite brise de vallée qui le pousse un peu mais ok il pose en restant dans mon périmètre.
J'examine le parachute, il y en a un frein de partiellemement déchiré (au niveau du point de freinage), après réflexion via le forum FBA on suppose que c'est un mauvais rangement de la commande et de la suspente de frein, elles étaient déjà en place quand j'avais fait le pliage et je ne les avais pas revérifiées. Qaund à l'autre frein j'ai du le lacher de moi-même pour prendre instinctivement en main les élévateurs de manière symétrique. Rien de catastrophique mais une petite réparation à faire. A part ça je suis très content d'avoir renouvellé l'expérience de l'autolargage, les paramètres étaient différents, mais la satisfaction est toujours profonde. Un glisseur haut la prochaine fois ?

autolargage

Du sol, photo du parapente sellette vide qui me tombe dessus : la partie droite (sur la photo) de l'aile reste bien gonflée,
la partie gauche est tirée sur le bord de fuite par le sac de portage rempli avec un peu de matériel que j'ai accroché au frein gauche et qui pend plus bas.

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