Après des voyages en 2012,
2015 et 2016,
retour en Islande en 2017 ! Toujours pour le travail à la base, mais
comme il y a toujours quelques jours entre le vol aller et le retour, c'est
toujours l'occasion de vacances sur cette île à la nature extrême
et à la beauté étourdissante. La première fois,
je n'étais resté qu'à Reykjavik. Les seconde et troisième
fois, avec une voiture de location j'avais exploré plus loin, mais en
revenant chaque soir à Reykjavik où j'avais l'hôtel. La
formule de l'hôtel combiné avec le vol est avantageuse, mais limite
les possibilités d'excursion... Cette année donc pas de réservation
d'hôtel pour avoir le temps de s'aventurer plus loin.
J'avais effectué seul mes premier et troisième voyages, mais avec
Victor et Félix le second. Forcément, il restait encore à
faire découvrir le pays à Sabina, Eloi et Stella... C'est donc
la famille au complet qui part en Islande durant la deuxième semaine
des vacances de Pâques. Et comme nous ne sommes plus à une folie
près, pour notre hébergement hors de Reykjavik nous allons tenter
quelque chose que nous n'avons encore jamais fait : le camping-car ! On en voit
beaucoup rouler en Alsace autour de chez nous, ça plait aux garçon
une petite maison sur roues, c'est ce que nous réservons pour notre voyage.
Mardi 18 avril : 02h00 je me réveille, un bon petit déjeuner et un bon bain. 03h00 c'est au tour du reste de la troupe de se lever, et 03h30 départ de la voiture. On croise un blaireau sur la route et à 04h30 nous sommes garés au parking de l'aéroport de Bâle-Mulhouse. Enregistrement ok, nous avons bien optimisé le poids des deux valises, et montée à bord de l'avion, pour Eloi et Stella ça sera leur baptême de l'air. Eloi est tout content d'avoir un plateau/tablette qui s'ouvre et se déplie dans le dossier du siège devant lui : "Quel avion de luxe" il dit !
06h00 décollage puis quatre heures de vol et on atterrit à Keflavik.
On va à la location de voiture et on prend possession du camping-car.
Ohoh je réalise vite dans quelle galère on s'est fourré
: je ne comprends pas grand-chose aux explication de comment fonctionnent tous
les systèmes, tout est compliqué et étriqué à
l'intérieur de ce véhicule... On démarre, on va faire des
courses, on installe nos affaires dans le camping-car, il est midi on mange
un mauvais truc dans un snack et on retourne à la location car il manque
des draps.
Puis c'est parti pour Reykjavik où j'ai un RDV de travail. On fait chauffer
un thé en attendant que la pluie cesse et okay pour mon RDV et on dit
aussi bonjour à un bon ami. Après je suis en contact avec slackline
Iceland que je pourrais aller voir à Akranes, on part donc dans cette
direction. Le tunnel Hvalfjarðargöng pour passer sous la mer ça
on connaît avec Victor et Félix, puis on tourne à gauche
et on arrive à Akranes. Mais il est maintenant trop tard pour faire des
rencontres, il faut surtout faire manger Stella, on se gare à l'entrée
de la ville où est indiqué l'emplacement du camping... Mais hormis
deux autres véhicules c'est désert et tout fermé. Nous
sommes face à la mer, c'est beau, heureusement il ne pleut plus, mais
il y a un énorme et horrible vent et il fait froid.
Sabina se lance à cuisiner son premier repas à bord du camping-car...
catastrophe hormis la lumière et l'eau froide on arrive pas à
faire fonctionner le reste, même pas les prises électriques. J'accompagne
Victor et Félix qui trépignent d'impatience d'aller sur la plage...
catastrophe les voici aussitôt avec les chaussures trempées à
jouer dans les vagues. Stella glisse à trois reprises de la banquette
et tombe trois fois par terre... catastrophe encore. On mange notre premier
repas à bord du camping-car, les enfants sont contents du dépaysement,
pour Sabina c'est rude et pour moi c'est encore plus dur : après les
derniers voyages qui furent idylliques, quel changement, comme tout est spartiate
et rustique ! La cuisine puis la vaiselle n'ont pas été faciles,
alors ne parlons même pas des toilettes et de la douche on essaie même
pas, on va dehors. Il souffle toujours un vent tempétueux. Pour se coucher
Félix et Eloi se mettent sur les deux couchettes superposées du
fond, pour Sabina et Stella on transforme la table en lit, et Victor et moi
montons en haut dans la capucine. On éteind la lumière... et c'est
parti pour une horrible nuit. En fait une seule couette pour Victor et moi c'est
complètement insuffisant, il fait froid, il pleut, il fait froid, le
vent rafaleux secoue terriblement le camping-car, il fait froid... Mon Dieu
!
18. April, erster Tag.
Aufstehen um 2 Uhr 45 in der Früh. Ich bin zwar zeitig ins Bett gegangen,
war aber nervös vor der Reise und ich glaube, dass ich wirklich nicht geschlafen
habe. Um 2 Uhr klingelt der Wecker für Emmanuel, er frühstückt
und duscht. Viertel vor 3 stehe ich auf, ziehe mich an, wärme die Milch
für Stella auf, die ich ihr im Auto auf dem Weg zum Flughafen geben möchte.
Stella wacht durch die Geräusche auf, weint und ich merke, dass sie durchgepinkelt
hat. Das fängt gut an, da sie schon die Sachen für die Reise an hatte.
Also Sachen wechseln, dann wecke ich die 3 Jungs auf und trage sie mit Decken
ins Auto während Emmanuel 2 grosse Koffer und die Rucksäcke der Kinder
ins Auto bringt.
Alles verläuft nach Plan, wir checken um 4 Uhr 30 ein, keine Wartezeit,
gegen 5 Uhr gehen wir ins Flugzeug. Der Flug ist um 6 Uhr, das Flugzeug hebt
pünktlich ab. Die Zeit bis dahin vergeht rasend schnell, doch der Flug
ist etwas schwierig. Ich gönne mir einen Kaffee und einen Muffin, da ich
noch nicht gefrühstückt hatte, die Kinder essen Kekse. Stella robbt
von Sitz zu Sitz, will ans Fenster, dann wieder mit den Zeitschriften spielen,
die sie ständig auf den Boden wirft. Eloi schläft beim Landen in Insland
ein und wir müssen ihn fürs Aussteigen aufwecken. Er fragt, wo wir
sind : In Island !
Die Insel begrüsst uns überraschenderweise mit etwas Sonne, es war
schlechtes Wetter angesagt. Wir bekommen sofort unsere Koffer und nehmen den
Bus zur Wohnwagenvermietung. Der Bus wird von einem Afrikaner gefahrenund er
begrüsst uns auf französisch "belle famille, bienvenue en Islande!"
Wir kommen zur Firma der Wagenvermietung und ein Mitarbeiter bringt uns zur
Wohnwagenstation. Er ist gesprächig und sehr stolz auf sein Land : "it's
like on the moon, this is Iceland". Der Mitarbeiter erklärt uns am
Wohnwagen im Schnelldurchgang die Knöpfe für Wasser, Gas und Heizung.
Emmanuel und ich sind überfordert, müde von der Reise, auf die 4 Kinder
fassen Alles an und laufen überall rum. Und englisch sprechen ist anstrengend.
Dann fahren wir los, zum nächsten Supermarkt in der Nähe. Da wir Hunger
haben bestelle ich belegte Brote in einer Bäckerei und wir können
ein mitgebrachtes Fertigessen für Stella aufwärmen. Gestärkt
wagen wir uns an die Einkäufe. Gott sei Dank habe ich schon eine Liste
mit Essen zu Hause vorbereitet. In den Einkaufskorb kommen Nudeln, Nudelsuppe,
Kartoffeln, Speck, Brot, Müsli und Äpfel. Es ist sauteuer, obwohl
wir in einem Discounter einkaufen. In Island wächst nicht viel, wie können
sich die Isländer sich nur ausgewogen ernähren? Ich preise unsere
guten regionalen Produkte und meinen geliebten Bioladen !
Dann beziehe ich die Betten und wir merken, dass es Bettzeug für 4 Leute
gibt, wir sind aber 6 Personen. Zurück zur Wohnwagenvermietung für
das restliche Bettzeug, dann fahren wir nach Reykjavik, wo wir Schiffe bestaunen,
einen Kunden vom Betrieb besuchen und leckere Crèpes essen. Mit vollem
Magen geht es los nach Akranes.
Es ist regnet und es ist windig, die Landschaft ist aber schön und wir
nehmen einen Tunnel, der unter einen Fjord führt. In Akranes parken wir
an einem Campingplatz, der geschlossen ist. Wir ahnen, dass wohl im April die
meisten Campingplätze geschlossen sind. Das ist schwierig, da wir Elektrizität
(für Mixer und Handy von Emmanuel) und die Duschen und WCs benötigen.
Wir hatten beschlossen, das Bad im Wohnwagen nicht zu benutzen, da wir schon
mit dem Rest überfordert sind. Ausserdem müssen wir regelmässig
den Wassertank auffüllen. Ich bin besorgt. Soll ich mein Geschäft
in freier Natur erledigen ? Zwar ist nicht viel los, aber wir parken am Weg,
und manchmal kommt ein Spaziergänger vorbei. 4 Tage ohne Klo, Hilfe ! Die
Jungs haben es da einfacher.
Der Strand, an dem wir parken ist sehr schön, sogar bei Regenwetter und
Wind. Die Jungs amüsieren sich am Wasser und bekommen nasse Schuhe. Ich
koche das erste Mal, es gibt Nudelsuppe. Dann bereiten wir uns für die
Nacht vor, die Kinder finden ihre Betten super. Da wir nicht mehr wissen, wie
die Heizung angeht, ist es bitterkalt im Wohnwagen. Emmanuel und ich haben keine
Lust mehr und wir überlegen, ob wir einfach die nächsten Tage ins
Hotel gehen. Es ist kalt, eng und der Wind rüttelt den Wohnwagen durch.
Ich schlafe trotzdem relativ schnell ein, wache aber kurz danach auf und höre
wie es ohne Ende regnet und merke wie Alles durch die starken Windböen
wackelt. Ich erinnere mich, dass der Isländer der Wohnwagenvermietung sagte,
dass man bei einer bestimmten Windstärke nicht mehr fahren darf. Er gab
uns aber grünes Licht für die nächsten Tage. Ich habe trotzdem
grosse Angst und hoffe wirklich, dass der Wohnwagen nicht umgepustet wird. Am
frühen Morgen schlafe ich doch nochmals ein.
Mercredi 19 avril : malgré le froid on a quand même dormi confortablement.
Victor qui m'a chippé toute la couette déclare même qu'il
a dormi comme un loir ! On se dit qu'il faut absolument retourner à la
location se faire mieux expliquer tout ce qui ne fonctionne pas. Je fais tourner
le moteur pour faire du chauffage et Victor et Félix retournent encore
faire les fous à sauter par dessus l'écume des vagues à
la plage. Et comme c'est quand même une belle plage j'installe une petite
slackline entre les rochers, c'est très bon de réussir cet exercice
malgré toutes les conditions défavorables.
Nous nous mettons en route et plutôt que de reprendre le tunnel on va
faire le tour du Hvalfjörður. C'est très beau mais il y a toujours
beacoup de vent, il faut faire attention en roulant, contrer toutes les rafales
qui secouent le véhicule. Au fond du Hvalfjörður se trouve la
cascade de Glymur, on entreprend cette randonnée.
Mais entre accalmies et rafales de grésil on ne peut pas aller trop loin avec les enfants, on arrive jusqu'au torrent, on voit de loin la gorge ou coule la cascade mais on ne monte pas la partie supérieure du chemin c'est trop incertain. Très joli paysage cependant : rochers déchiquetés, eau qui coule et tombe de partout, couleurs de terre vert, jaune, brun, ocre, rouge... Et encore au-dessus de ça des sommets enneigés c'est très beau. Le chemin passe à travers une grotte, mais encore les rafales de grésil on rentre, et quand on reprend la route... Voilà le soleil ! Mais toujours un vent de folie.
On revient à Reykjavik puis à Keflavik à la location : en fait les prises électriques ne fonctionnent que si le camping-car est pluggé au secteur, pas sur la seule batterie. Cette fois je comprends à quoi correspondent tous les indicateurs de niveaux, et on trouve aussi le bouton du chauffage et de l'eau chaude... Qu'on avait caché derrière une pile de vêtements ! On prend une couette supplémentaire et on regarde aussi précisément où trouver des terrains de campings pour bénéficier de l'électricité et autres commodités, hélas en fait à cette saison en Islande c'est quasiment tout fermé ! Bon allez on repart quand même, direction le Blue Lagoon : c'est le souvenir principal du voyage de Victor et Félix en 2015, ils veulent absolument refaire ça. Malheureusement quand on arrive ce n'est plus comme avant : il faut désormais réserver à l'avance sur Internet, ce qu'on a évidemment pas fait, tout est complet... Quel désenchantement pour les garçons. On réfléchit vite à l'organisation de la suite du voyage et on réserve quand même l'unique créneau qui reste : vendredi à 21h00 ! Les garçons repartent cependant avec un stylo du Blue Lagoon... Ca leur fait déjà plaisir d'écrire leurs cahiers de voyage avec ça.
On repart direction Selfoss où doit se trouver un emplacement de camping ouvert et qui est dans la direction de la suite de notre programme. La route depuis Grindavík le long de l'océan et des immenses déserts de lave ça je connais bien, c'est toujours aussi beau et un plaisir de passer là. On arrive à Selfoss... Mais où se trouve le camping ? Je m'arrête pour demander le chemin, une islandaise me montre sur son téléphone, en même temps de terribles rafales de grêle et de neige se déclenchent mais ça ne la démonte pas, elle continue à m'expliquer comme si de rien n'était ! Okay on trouve le camping, on se gare, il y a des prises électriques je connecte fébrilement le camping-car à ça, pourvu que ça fonctionne... Hourra oui on a du courant ! Et des sanitaires avec de la bonne eau chaude, de quoi recharger et vider aussi nos réservoirs d'eau, on fait fonctionner le chauffage, Allélouia ! On savoure notre repas et on se couche requinqués et rassurés.
Zweiter Tag.
Emmanuel und ich wachen gegen 7 Uhr in der Früh auf. Kein Regen, kein Sturm,
es ist still draussen und ich bin erstmal erleichtert, dass wir die erste Nacht
überstanden haben. Wir haben neuen Mut gefasst und ich bereite unser erstes
Frühstück vor. Müsli und Milch in Plastikschüsseln. Die
Jungs spielen noch ein bisschen am Strand und dann brechen wir auf, um den Südwesten
der Insel zu erkunden. Diesmal machen wir die Runde vom Fjord und halten in
der Nähe eines Wasserfalls, wo wir ein bisschen wandern und eine Höhle
entdecken. Es ist wieder windig, und es gibt Schneeregen. Als wir zum Wohnwagen
kommen, sind wir durchgefrohren. Wir essen und die Sonne kommt durch die Wolken.
Das Wetter ändert sich hier alle 5 Minuten.
Da die Wohnwagenvermietung auf dem Weg liegt, halten wir nochmas dort, ein Mann
erklärt uns die Heizung und sieht im Internet nach, wo ein offener Campinplatz
ist. In Selfoss. Dort beschliessen wir in der nächsten Nacht zu schlafen
mit der Hoffnung auf Strom und einer warmen Dusche.
Davor wollten wir das warme Wasser der berühmten Blue Lagoon geniessen,
da es wirklich sehr in der Nähe von uns gelegen war. Herbe Enttäuschung.
Man muss im Internet vorbuchen und bezahlen. Einfach so vorbeikommen, wie es
Emmanuel mit den Jungs vor 2 Jahren gemacht hatte, ist auf Grund des Besucherandrangs
nicht mehr möglich. Noch dazu gibt es nur noch Platz am Freitag Abend um
21 Uhr. Wir überlegen. Da wir am Samstag wieder in der Nähe sind,
und nach Hause fliegen, ist es doch möglich für uns. Emmanuel findet
einen netten Mitarbeiter, der mit seiner Tablett für Freitag Tickets bucht.
Die enttäuschten Kinder bekamen Kullis aus der Blue Lagoon, und es geht
uns wieder besser. Auf nach Selfoss !
Selfoss ist eine kleine Stadt etwa zwei Stunden von Reykjavik entfernt. Der
Campingplatz ist schlecht ausgeschildert, Emmanuel hält an einem Parkplatz
und fragt einen Mann. Es gibt gerade einen Schneesturm. Wir dachten wirklich,
es wäre leichter mit Wohnwagen und dass überall leicht zu findende
Stationen sind. Aber nein...Endlich finden wir den Campingplatz, wir sind positiv
überrascht. Es gibt Strom, Wasser, Duschen und einen Aufenthaltsraum mit
Küche. Im Sommer muss hier die Hölle los sein, aber jetzt ist es ruhig.
Ich schnappe mir Eloi und wir duschen, Eloi geniesst das warme Wasser (Wasser
aus dem Krater eines Vulkans, denkt er), dann koche ich, wir essen und schlafen
gut ein. Kein Vergleich zur ersten Nacht.
Jeudi 20 avril : la nuit fut bonne, pas trop froide. Toujours secoués par le vent, mais maintenant on nous a expliqué que c'est normal. La douche bien chaude du camping a fait beaucoup de bien, on a aussi parlé avec d'autres personnes, pour tout le monde c'est la même galère, trouver des campings ouverts. A part celui-là à Selfoss c'est tout fermé partout, que des difficultés pour tout le monde. On démarre et on continue cependant la route numéro 1 en direction de l'Est. On arrive à la grande cascade de Seljalandsfoss... dont on peut faire le tour par derrière. Je me lance là-dedans avec les garçons malgré les hurlements d'interdiction de Sabina... En effet les rafales de vent envoient de l'eau de partout, nous sommes instantanément trempés de la tête aux pieds. On ne s'arrête pas pour autant et on boucle le tour, nous sommes ruisselants mais contents, quelle aventure !
On court au camping-car... Et c'est là que le camping-car ça commence à être bien : les garçons peuvent se déshabiller et se recroqueviller pour se réchauffer dans leurs lits, tandis qu'on lance aussitôt un bon repas. En comparaison les autres personnes trempées comme nous mais en voiture se déshabillent pour tenter de se changer dans le vent et les rafales de neige...
On repart direction Vik, le paysage est magnifique : sur notre gauche de fabuleux reliefs, des cascades de partout, des roches brunes et rouges, de fantastiques gorges sombres, profondes et déchiquetées, des mousses ocres et vertes et des herbes jaunes. Les rayons de soleil se montrent enfin plus vaillants et font resplendire cette magnifique nature de reflets dorés. On arrive à Vik où on pourrait s'arrêter... Mais les vêtements sont encore trop mouillés, on repère juste où éventuellement on pourrait se garer en vue de passer la prochaine nuit et on continue à rouler... Car nous avons un objectif là-bas plus à l'Est : le lagon glaciaire si réputé du Jökulsárlón. Nous traversons d'immenses étendues de terre noire, désertiques à perte de vue, nous roulons jusqu'à Kirkjubæjarklaustur et là on hésite : ça fait encore loin, c'est fatigant pour tout le monde de rouler ainsi, n'aurions nous pas mieux fait de nous arrêter à Vik ? Allez tant pis malgré les protestations des enfants et de leur maman je poursuis la route. Nous sommes tout de même vite récompensés car le paysage devient grandiose : grand soleil désormais et hautes montagnes, gigantesques glaciers, hautes parois, c'est magique. Il y a l'immense falaise de Lómagnúpur qui me donne très envie de revenir là un jour pour décoller en parapente ou sauter en parachute, et encore et encore d'incroyables sommets couverts de neige, des pics acérés et d'énormes glaciers. Mais malgré toute cette beauté mes petits passagers se lassent, quand va-t-on enfin arriver ? Là pas encore, non encore un détour, là on croit que oui mais non... Et enfin surgit le lac dans lequel plonge le grand glacier Vatnajökull.
Tout le monde oublie la fatigue, c'est somptueux, d'énormes morceaux de glaces flottent et dérivent lentement en direction de l'embouchure qui communique avec la mer. Victor et Félix s'empressent de courir au bord tripoter les glaçons, nous les suivons, Eloi pleure car on vient de le réveiller mais il trouve une grande plume qui le comble de joie. Nous contemplons le Jökulsárlón autant que le vent nous en laisse la force, c'est merveilleux.
On a garé le camping-car avec la grande fenêtre face au panorama, nous allons ainsi manger notre repas du soir.
Nous étions en retard d'une vaisselle que nous allons faire dans l'eau glacée (il faut toujours veiller à économiser nos réservoirs), il y a de petites crevettes le long des rochers, et on voit un truc bizarre à la surface de l'eau... Qui bouge contre le courant, émerge et disparaît avec un petit plouf... Un phoque ! Il y en a plusieurs, on aperçoit dépasser un bout de leur nez et le sommet de leur tête et ils replongent rapidement, on voit juste un instant le bout de leur queue.
Nous mangeons le repas du soir, et comme nous sommes maintenant loin à l'Est nous allons faire un peu de route de nuit pour raccourcir le retour pour demain. Les garçons se couchent dans leur lit et on roule comme ça. Jusqu'à 23 heures on voit encore la lumière résiduelle du soleil qui vient de se coucher à l'horizon. A un moment l'herbe jaune et rase devient toute couverte de neige, ce n'était pas comme ça à l'aller, c'est tombé du ciel entre-temps ! Nous arrivons à Vik et c'est bien nous savons où nous garer, minuit extinction des feux après une journée bien remplie.
Dritter Tag.
Zwar gab es auch viel Wind in dieser Nacht, aber ich habe mich einfach sicher
gefühlt. Emmanuel duscht ausgiebig mit Felix und Victor und wir füllen
unseren Wassertank auf, der sich erschreckend schnell leert. Ich bemerke nebenbei,
dass ich ausversehen in der Männerdusche geduscht habe. Was solls. Ist
ja keiner reingekommen...
Im Alltag merkt man gar nicht, wie viel Wasser man verbraucht. Wir haben einen
100Liter Tank und schon die Hälfte davon verbrauchen wir für Abwasch.
Und ich passe wirklich auf und drehe den Hahn nie voll auf. Die gekauften Kartoffeln
kochen wir in der Gemeinschaftsküche weich, um das Gas vom Wohnwagen zu
sparen.
Guten Mutes brechen wir auf und ich geniesse auf meiner etwas zugigen Rückbank
die unglaubliche Landschaft. Schwarze Steine, mit Moos bewachsen, Lavafelder,
Islandponys uns Graugänse überall und viele Wasserfälle.
Wir halten an einem einem Wasserfall, der nicht im Reiseführer steht. Es
ist wie immer sehr windig, Emmanuel möchte mit den Jungs hinter dem Wasserfall
auf einem Weg gehen, ich warte unten. Sie kommen patschnass wieder und ich frage
mich, beim Auswringen der Hosen und Socken, wie ich das jemals wieder trocken
bekomme. Jetzt schätzen wir unseren Wohnwagen sehr, die Kinder legen sich
in Unterhosen ins Bett und warten auf das Mittagessen. Praktisch.
Unser nächstes Ziel ist Vik, eine kleine Stadt, in dessen Nähe sehr
schöne Strände mit schwarzem Sand zu sehen sind. Wir kommen gut weiter
und sind relativ früh in Vik, also fahren wir weiter. Emmanuels eigendliches
Ziel ist ein spektakulärer Gletscher, der bis ins Meer reicht. Dann kommt
eine Durststrecke. Die Landschaft ist nicht ganz so abwechslungsreich und wir
halten an einer Tankstelle. Sollen wir weiterfahren oder nach Vik umkehren ?
Die Sonne ist jetzt endlich für längere Zeit zu sehen, ich finde es
schade, dass wir Zeit mit Fahren im Auto verbringen, ausserdem ist der Gletscher
wirklich noch weit weg und wir müssen am nächsten Tag wieder in der
Nähe von Reykjavik sein, wegen der Blue Lagoon und des Abflugs am folgenden
Tag.
Emmanuel hat die Idee, einfach einen Teil in der Nacht wieder zurück zufahren
und in Vik zu stationieren. Da es nur eine Bundesstrasse gibt und wirklich nicht
viel Verkehr ist, könnten die Kinder in ihren Betten schlafen während
er fährt. Mir ist etwas mulmig bei dem Gedanken, doch ich lasse mich überzeugen.
Wir fahren weiter und werden dafür belohnt. Vor uns tun sich märchenhafte
Berge und Gletscher auf, es ist ein Spektakel! Als wir gegen 16 Uhr an "unserem"
Gletscher ankommen, scheint die Sonne durch die Eisschollen und Alles glitzert
in einem bezaubernden Licht. Einfach magisch !
Wir wecken Eloi, er bekommt leider einen Trotzanfall, weil er lieber weiterschlafen
möchte, und beruhigt sich erst wieder, als er eine grosse Feder von einer
Möwe findet. Felix und Victor spielen mit Steinen und Eis am Rande des
Wassers und Stella ist bei mir auf dem Rücken. Ich gehe bald in den Wohnwagen,
um zu kochen, Felix, Stella und Eloi wollen mit mir mitkommen. Es ist eisig,
trotz Sonne. Emmanuel und Victor bleiben draussen und erzählen dass sie
Robben gesehen haben. Nach dem Essen machen wir uns Bettfertig und wir brechen
gegen 20 Uhr auf, um uns auf den Rückweg zu machen. Um 24 Uhr kommen wir
endlich in Vik an und finden einen Campingplatz, der natürlich geschlossen
ist, aber wo wir gut parken können. Wir schlafen schnell ein.
Vendredi 21 avril : nuit sans soucis, pour la première fois sans vent. Je trouve un tuyau d'eau à côté de là où nous sommes garés, mais il est gelé.
Vik est célèbre pour sa plage de sable noir, on roule juste dix minutes pour y aller. Le ciel est entièrement bleu et dégagé, face à nous resplendit le Mýrdalsjökull, immense et immaculé de neige. (D'une manière générale il y aurait tant de superbes paysages à photographier... Mais il faudrait alors toujours s'arrêter on ne peut pas, nous ne faisons des images que quand nous avons une activité à un endroit.) On arrive à la plage : tout au loin à droite c'est la falaise de Dyrhólaey avec de grandes arches, et juste à gauche se dressent les pitons volcaniques de Reynisdrangar. Quel spectacle !
Les vagues sont très grosses il y a des panneaux avertissant de ne pas trop s'approcher, il y a déjà eu des accidents mortels de personnes emportées par la houle. Il y a des orgues basaltiques qu'escaladent les garçons, et de gros rochers qu'ils grimpent aussi. Au-dessus des centaines d'oiseaux nichent et tournoient dans la falaise qui monte à pic.
Les gros rochers sont un peu abrités du vent, le soleil est agréables, allez hop j'installe là une nouvelle slackline. Pas longue car je n'ai pas beaucoup de matériel, mais c'est une performance et une vraie joie de réussir ici ce sport que j'aime tant.
Retour au camping-car, un peu de route et nous arrivons à la grosse cascade de Skógafoss. Un chemin monte en haut, puis les garçons jouent au bord du torrent qui s'écoule.
Il fait presque bon, on mange notre repas de midi et on peut laisser la porte du camping-car ouverte, ça fait presque un peu de chaleur.
Notre route nous ramène à Selfoss où on s'arrête pour refaire les pleins du camping-car et on s'offre tous une bonne pizza (à l'aller Sabina avait repéré et depuis elle attendait qu'on y revienne). Toujours la belle route de Grindavík et nous arrivons au Blue Lagoon, nous avons deux heures d'attente avant notre réservation. Les enfants s'occupent toujours bien dans le camping-car avec les cahiers de voyage dans lesquels ils écrivent et dessinent, et c'est le moment d'y aller, nous voici dans l'eau bien chaude comme c'est agréable.
La douche pour se nettoyer ensuite est aussi très bonne, nous revenons au camping-car pour bien passer la nuit en restant sur place.
Vierter Tag.
Der vierte Tag begrüsst uns mit Sonne und nach dem Frühstück
brechen wir auf, um einen der berühmten Strände zu besichtigen. Nach
15 Minuten Fahrt kommen wir an einen grossen Parkplatz mit Restaurant an. ich
hoffe, dass ich dort auf die Toilette gehen kann, aber es ist noch geschlossen,
die WCs sind zwar ausserhalb, aber anscheinend ist eines kaputt und für
das andere muss man an einem Automaten ein Ticket mit Kreditkarte kaufen. Ich
entscheide mich zu warten und eigendlich muss ich auch nicht so dringend. Ich
glaube, dass die Psychologie auch eine Rolle spielt. Es ist mittlerweile 10
Uhr und ich war am Morgen noch nicht einmal auf dem Klo. Auf dem Parkplatz zwinkert
mir ein isländischer Reiseführer, der wie der Weihnachtsmann aussieht,
freundlich zu. Wie machen uns auf dem Weg zum Strand und hören schon von
Weitem die Wellen tosen. Am Eingang zum Strand prangt eine grosse Warntafel
mit schwarzem Kreuz. Auf 3 Sprachen steht geschrieben, dass es hier unvorhersehbar
grosse Wellen gibt und schon Menschen ertrunken sind. Man soll nicht in der
Nähe des Wassers spazieren gehen. Ich bekomme Angst, da der Strand aber
sehr breit ist und wir mit grossem Abstand an den Felsen entlang spazieren können,
gehen wir weiter. Es gibt auch bereits einige Spaziergänger. Der isländische
Reiseführer folgt uns und wir kommen kurz ins Gespräch. Da sehen wir
wie Felix und Victor voller Freude auf die Wellen zulaufen. Sie fühlen
sich wie in der Bretagne und glauben, dass sie am Wasser Sandburgen bauen können.
Der Reiseführer und Ich schreien, und Emmanuel erklärt den Jungs nochmals,
dass sie sich nur in der Nähe der Felsen aufhalten können. Dann sehen
wir eine älteres Ehepaar direkt am Wasser spazieren gehen. Der Reiseführer
sagt: "this are stupid people", ich denke, dass er Recht hat. Die
Kinder sind erst enttäuscht, finden aber gute Spielmöglichkeiten zwischen
den Felsen im schwarzen Sand, der trotz des eisigen Windes relativ warm ist.
Emmanuel macht eine kleine Slackline und viele Fotos. Dann essen wir Mittag
und machen uns auf den Weg zurück nach Selfoss. Gegen Nachmittag kommen
wir dort an, füllen den Wassertank am Campingplatz, ich kann endlich aufs
Klo gehen und wir beschliessen, eine Pizza bei Domino's Pizza zu essen. Selfoss
erinnert mich an eine kleine amerikanische Vorstadt, nicht schön und überall
hängt hässliche Werbung. Emmanuel hat recht wenn er sagt, dass man
nach Island wegen der Natur kommt und nicht wegen der Städte. Dann finden
wir einen kleinen Supermarkt, wo ich noch schnell ein paar Kekse nachkaufe und
gegen 19 Uhr kommen wir am Parkplatz der Blue Lagoon an. Wir können erst
um 20 Uhr 30 reingehen, daher vertreiben wir uns die Zeit mit dem Schreiben
der Ferienhefte und ich wärme ein Fertigessen für Stella auf. Auf
dem Parkplatz bemerken wir, dass unser Abwasserschlauch ein Leck hat. Wie nehmen
uns vor, es der Wohnwagenvermietung zu melden, es wird aber anders kommen.
Ich geniesse dann endlich das angenehme Wasser der Blue Lagoon ausgiebig, dazu
begleitet uns ein rosa Sonnenuntergang, der um diese Zeit in Island sehr lange
dauert. Den Kindern ist fast schon zu warm und sie strecken ihre roten Köpfe
aus dem Wasser. Die letzte Nacht verbringen wir auf dem Parkplatz.
Samedi 22 avril : nuit sans encombres et réveil 07h00 comme les autres matins.
Aujourd'hui le programme va être chargé. Il y a de l'eau qui coule sous le camping-car ce n'est pas normal... Il y a plein de petites choses déglinguées sur ce véhicule ! On retourne à Reykjavik où je dois aller pour le travail, RDV ok, on monte à Hallgrímskirkja, Sabina s'offre un petit cadeau dans un magasin de vêtements et nous mangeons nos dernières pâtes au camping-car.
Ohlala il faut se hâter... Retour à la location du camping-car pour rendre le véhicule, on aura fait 1230 kilomètres. En rouge sur la carte l'itinéraire parcouru :
Tout vider pour se dépêcher de refaire les valises chargées à bloc quel stress. Les gens de la location ne sont pas honnêtes en me faisant payer des sous pour un truc fendu sur la carrosserie, alors que franchement non tout était déjà en mauvais état. Mais comment protester nous n'avons pas le temps et nous devons compter sur eux pour nous ramener à l'aéroport, je paie. L'Islande est un pays cher... Et les Islandais restent des Vikings :-) A l'aéroport la queue de l'enregistrement est interminable mais les garçons et Stella que nous portons toujours nous permettent d'avancer plus vite. Ca faisait trois jours que je cherchais en vain les cartes d'embarquement je ne sais pas où je les ai perdues, ouf on nous les refait au comptoir. Durant le voyage les enfants ont été courageux et vaillants, parfois admirables de sagesse, parfois horripilants de bêtises... Allez c'était annoncé ils peuvent chacun choisir un cadeau en récompense : des Legos pour Victor et Félix, une peluche macareux pour Eloi, et Sabina prend de petites chaussettes chaudes pour Stella.
Ouf nous voici finalement dans l'avion, le vol se passe bien, atterrissage aéroport Bâle-Mulhouse. Il est minuit. Valises ok, voiture ok, une heure de route et retour maison ok. Si les plastiques du camping-car ne valaient pas grand chose en revanche son moteur était bon, en conduisant mon Fiat Scudo j'ai presque l'impression que je préférais le camping-car ! A la maison il fait tout froid brrr, coucher les enfants et déjà commencer un peu ce récit pour bien garder la mémoire des évènements, voilà 120 heures extraordinaires qui s'achèvent.
Fünfter Tag, Abflug.
Wir wachen wie gewohnt gegen 7 Uhr auf, der ganze Tag wird ein Wettlauf mit
der Zeit, um pünktlich am Flughafen zu sein. Zuerst müssen wir zu
dem Kunden nach Reykjavik, dann besuchen wie die schöne Kirche auf einem
Hügel und ich kann mir eine typische Strickjacke aus Island kaufen.
Im Wohnwagen angekommen koche ich ein letztes Mal Nudeln und wir schreiben schnell
ein paar Ansichtskarten, die wir am Flughafen einschmeissen werden. Dann geht
es nach Keflavik, wo die Servicestation für Wohnwagen und eine Tankstelle
ist. Eigendlich sollten wir den Wohnwagen mit vollem Diesel-und Wassertank und
geputzt wieder abgeben. Da wir spät dran sind, bleibt nur Zeit zum Auftanken,
nicht mal zum Packen hatte ich Zeit. Der Mann von der Wohnwagenvermietung erwartet
uns schon, Emmanuel holt die Koffer raus und ich fange an, die Kleider einfach
in die Koffer zu schmeissen. Ich habe noch nie so schlecht gepackt! Dabei bemerke
ich, wie die Männer mit Emmanuel den Wohnwagen von aussen begutachten,
es gibt einen Riss an der Tür, der angeblich davor noch nicht da war. Wir
zahlen 180 Euro drauf. Ich bin sauer. Trotzdem hinterlasse ich den Wohnwagnen
einigermassen ordendlich und denke auf dem Weg zum Flughafen, dass wir das Leck
im Abwassertank gar nicht gemeldet haben. In dem Fall finde ich es jetzt nicht
mehr so schlimm. Wir kommen um 15 Uhr am Flughafen an, der Flug geht um 17 Uhr.
Plötzlich sehe ich die endlose Schlange vor den Schaltern zum einchecken.
Anscheinend fliegen alle Flüge gleichzeitig von Island in den Rest der
Welt und es gibt für alle Menschen nur eine Reihe zum anstellen. Das schaffen
wir nie ! Dann hat Emmanuel eine gute Idee. Nach einer halben Stunde Wartezeit,
mir schmerzen die Schultern, da ich Stella im Tragebeutel habe, fragt er das
Personal, ob wir vorgehen dürfen. Sie sagen erst nein, 5 Minuten später
werden wir direkt an den Schalter geführt. Dafür bin ich ihm ewig
dankbar. Der Sicherheitscheck in Island ist viel strenger als in Basel, sie
durchleuchten die Babygläser von Stella, die sie essen muss, da sie nur
Gemixtes essen kann. Ich kaufe mir einen Kaffee und muss dafür meinen Boradingpass
zeigen. Der Flug hat eine halbe Stunde Verspätung, als wir losfliegen schläft
Felix ein. Victor baut sein Legogeschenk im Flugzeug auf, Eloi spielt mit seinem
neuen Stofftier, ein Papageientaucher, den er von Papa geschenkt bekommen hat.
Stella ist wie immer anstrengend, ich wippe sie im Gang und auch sie schläft
endlich ein und wacht am Ende des Fluges erst wieder auf. So habe ich endlich
Ruhe und kann in einem Reiseführer etwas über die Geschichte Islands
lesen. Das erste Mal komme ich zum Lesen und es ist sehr interessant. Wir kommen
um Mitternacht in Basel an. Es sind 11 Grad. Ich finde, es ist warm.
Eine aufregende Reise geht zu Ende, wir haben viel gesehen aber nur einen Bruchteil
von dem, was es auf dieser einmaligen Insel zu sehen gibt. Sicherlich komme
ich wieder !
Et voici le cahier de voyage de Victor :
Et celui de Félix. Eh oui il nous a manqué de l'espace de travail pour bien suivre et corriger en même temps que les petits journalistes écrivaient !
Dans le cahier de Eloi : camping-car, nuages, avion, cascade, volcans, bâteau...
Pour mon quatrième voyage, le deuxième de Victor et Félix, le premier de Sabina, Eloi et Stella, l'Islande tient toujours ses promesses. Paysages somptueux et vent affreux, couleurs magnifiques et lumière féérique. Le camping-car c'est comme le base-jump : c'est super d'en avoir réussi l'expérience... Mais je n'en ferai pas une habitude pour autant ! Le voyage fut rude mais fabuleux, c'est une belle aventure vécue en famille.