Juillet 2019 : Voyage Sardaigne.

Après Port-Cros et Porquerolles, la Corse, la Crète, la Sicile et les îles Éoliennes, en route pour une nouvelle île méditerranéenne : la Sardaigne ! Samedi matin 13 juillet départ de la maison avec deux parents, une tante et quatre enfants dans la voiture. On prend le bouchon du tunnel du Gotthard et on arrive à Gênes très en avance par rapport à l'horaire du bateau du soir. On embarque et on passe une bonne nuit confortable dans le bateau Tirrenia et le matin on arrive en vue de la Sardaigne. Le petit vent du matin est juste un peu frais sur le pont !

Nous arrivons en Sardaigne !

Dimanche matin nous débarquons à Porto Torres et il n'y a pas beaucoup à rouler en direction d'Alghero pour rejoindre le petit village de Maristella où nous avons réservé une maison. Mais on arrive un peu trop tôt pour que la maison soit libre, alors on va à la plage de Mugoni en attendant. Plage surpeuplée mais qu'importe ça fait partie du folklore, première baignade dans la mer, waouh l'eau est super bonne, ça change de la Bretagne de ces dernières années ! Et surtout je constate que l'on flotte incroyablement facilement dans la mer, ça va être un plaisir tranquille de nager !

Lundi matin nous faisons une grande randonnée avec les garçons dans le Parco Naturale di Porto Conte, jusqu'aux bunkers de Punta Giglio, et retour direct à Maristella en traversant par le Monte Pedrosu. Nous rentrons fatigués et contents à la maison. L'après midi on reprend la voiture pour parcourir la belle route à flanc de montagne entre Alghero et Bosa, qui domine la mer au-dessus de falaises et rochers escarpés. Au retour on s'arrête à la plage de La Sperenza. Il y a des vagues, les garçons s'en donnent à coeur joie, nager ballotés par les flots. Il y a aussi un cormoran qui plonge sous l'eau juste proche du rivage.

Victor et Éloi dans les vagues de la Sperenza.

Mardi matin nous partons en excursion à Capo Caccia, la presqu'île qui ferme le golfe de Porto Conte. On ne peut pas monter au phare, mais on peut descendre à une grotte au ras de l'eau par un grand escalier à flanc de falaise. Ça me fait toujours peur de voir les enfants là-dedans, insouciants et imprudents... On descend et on remonte sans accident, ouf je suis soulagé. Après il y a encore un joli panorama où on a une belle vue sur l'île de Foradada.

Isola Foradada Emmanuel & Sabina

On continue les belles découvertes à Porto Ferro...

la choupinette et son papa Porto Ferro

...puis en poursuivant vers le Nord on longe le lac Baratz et on arrive à Argentiera. On mange des assiettes aussi peu remplies que chères dans un ristorante à Argentiera et on s'installe à la plage. En continuant juste un peu plus loin à pied, les grandes dalles de rochers rentrent en pente douce dans la mer et il y a plein de trous qui forment autant de baignoires remplies de poissons, c'est très beau pour Éloi et Victor d'y nager.

Éloi et Victor Éloi comme un poisson dans l'eau !

Après avoir découvert Porto Ferro, je me dis que ça serait super d'y voler en parapente... Je reviens le lendemain mercredi matin et je monte en haut de la montagne, mais que des buissons et des herbes piquantes et épineuses de partout, impossible d'installer un déco. Je parcours et j'explore le relief... jusqu'à finir par perdre le chemin et à errer avec peine et griffures à travers la végétation hostile. En tout cas c'était une belle rando !

Porto Ferro au petit matin

Retour à la maison et nous repartons tous marcher au Parco Naturale di Porto Conte : lundi matin on avait repéré la Cala Bramassa avec les garçons, nous y revenons avec les dames et le pic-nic.

Sabina & Stella

Il y a moins de vent que les deux jours précédents et l'eau est désormais plus froide. Là c'est Félix qui nage, avec Capo Caccia au loin. Comme ça fait très longtemps que je n'ai pas plongé, je recommence avec prudence : une combi pour me protéger, et Félix pour m'encourager. Hopla voilà ça passe et j'enchaîne les sauts !

Cala Bramassa Mise en place pour plonger... plongeon !

Après avoir nagé, les garçons construisent des châteaux de sable. Pour cela ils avancent juste d'un mètre dans la mer pour remplir leurs seaux. Et voilà Victor qui s'écrie de douleur ! Que s'est il donc passé ? C'est une méduse qui vient de le toucher ! Elle est toujours là à flotter entre deux eaux, de la taille d'une balle de tennis simplement, nous la capturons dans un seau. Mais Victor se tord toujours plus de douleur et se sent venir paralysé, nous ne savons pas quoi faire, nous levons le camp et nous nous hâtons de rejoindre l'entrée du parc. On nous explique qu'il n'y a rien à faire sinon qu'attendre que ça passe, en hydratant ou avec une pommade anti inflammatoire.

la méduse !

En fin de journée Victor retrouve la forme, et pour nous remettre de nos émotions je vais chercher de bonnes pizzas du côté des plages de La Bombarde et de Lazzaretto (et quand je vois tout le monde qu'il y a, je prends note de ne pas y aller pour les prochaines journées). Nous les mangeons avec plaisir sur la grande terrasse très agréable de la maison.

Jeudi matin nous allons visiter Alghero, la grande ville voisine : il y a la chiesa di San Francesco, le très beau dôme de la chiesa di San Michele, des glaces pour le goûter du matin, on achète cartes postales et drapeaux sardes... Voilà un programme bien rempli.

Les glaces à Alghero

L'après midi nous partons à la plage de Porticciolo. Nager dans l'eau toujours, à part que cette fois c'est tout un nombre de personnes qui se font piquer, mais on ne sait pas par quoi, moins violemment en tous cas que si c'était des méduses.

Porticciolo

Vendredi matin nous repartons encore direction une nouvelle plage. En chemin nous achetons du miel et des confitures dans une ferme, puis ce n'est pas facile à trouver, mais nous finissons par y arriver : la plage de Lampianu ! Encore un très beau site, et nager parmi les poissons toujours nombreux.

Lampianu Lampianu Passe une sirène... Victor qui nage fort ! Ok Éloi ! Le message qu'il faut comprendre dans cette image, c'est que je ne suis qu'une petite créature aux pieds de Sabina...

Quand nous rentrons à la maison il y a encore du temps, alors j'emmène Félix et Éloi à un truc qu'ils réclamaient beaucoup : les grands jeux gonflables sur l'eau, à l'entrée d'Alghero. Je pensais me prélasser sur le sable tandis qu'ils font... Mais non, parce qu'Éloi a une taille trop petite, et il aura toujours besoin de moi pour se hisser et remonter sur les gros boudins, chaque fois qu'il tombe à l'eau... Ahlala c'est un métier que d'être papa !

Samedi matin je fais tôt un peu de course à pied dans le Parco Naturale di Porto Conte qui me plaît tant, puis nous quittons la maison de Maristella avec toutes nos affaires. Nous roulons jusqu'à Stintino et nous arrivons à la super belle plage de La Pelosa. Il y a du monde mais nous trouvons un bon coin pour nous installer (nous sommes maintenant des spécialistes pour faire tenir les parasols contre le vent et sur tous types de terrains). L'eau est très claire, toujours beaucoup de poissons, c'est super de nager là. En face de nous, Isola Piana et Isola Asinara. Les garçons vont manger "les meilleures pizzas du monde" au snack de la plage avec Sabina.

La Pelosa Sabina capitaine de bateau et Stella petit matelot.

Nous repartons dans l'après midi direction Porto Torres pour reprendre le "Nuraghes", le même bateau Tirrenia qu'à l'aller. Instant de stupeur pour Stella quand le policier barbu passe toute la tête par la fenêtre de la voiture pour nous contrôler, juste face à elle... Mais la petite choupinette reste vaillante !

En arrivant le matin à Gênes.

Encore une bonne nuit sur le bateau et nous arrivons dimanche matin 21 juillet à Gênes. On sort de la ville, on passe le contournement de Milan, et vu comme le trafic est encore chargé, à Bellinzona plutôt que de poursuivre sur le Gotthard je prends par le San Bernardino. Ça varie ainsi joliment l'itinéraire et nous rentrons par Zürich plutôt que par Luzern et nous arrivons à la maison.

Pas d'exploits sportifs, trop de chamailleries des garçons, une cuisine pas suffisamment équipée dans la maison de location, des plages pas toujours propres, voilà pour les bémols de ce voyage. Mais la découverte d'une île avec de très beaux paysages, une organisation bien réussie, oublier les tracas du travail, le plaisir de nager dans la mer et de jouer à la plage, de parler italien, respirer la Méditerranée, une aventure en famille... C'était un beau voyage !

EMMANUEL

Retour