Samedi 21 juillet, départ de Lyon direction Pralognan et le refuge Félix Faure du col de la Vanoise.
Luc passe le lac des vaches au pied de l'Aiguille de la Vanoise.
L'objectif du lendemain c'est la pointe de gauche, la Grande Glière, aucune difficulté mais une fois déjà au mois de juin je m'étais arrêté à mi-chemin tous les rochers étaient platrés de neige. Alors là on vient finir le travail.
Dimanche 22 juillet, on attaque l'arête des schistes pendant que le jour se lève sur la Grande Casse et son col qui la sépare de l'Epena.
La pointe de la Réchasse est déjà au soleil, les glaciers de la Vanoise dorment encore dans les brumes du matin.
Brrr... il ne doit pas faire encore très chaud sur le rocher de l'Aiguille de la Vanoise !
On arrive au col de la Glière et on attaque l'arête, y'a un sacré vent ! A un certain moment il y a un joli pas d'escalade, trop facile pour Luc !
Et on arrive au sommet, la vue sur les glaciers de la Vanoise, Péclet Polset, l'Aiguille de la Vanoise et le Moriond est maintenant plus dégagée.
Epena, Grande Motte, Grande Casse.
Là dans mon dos et dans les nuages c'est chez moi, Bellecôte et le Pourri.
Bon allez y'avait aussi une raison bien précise à venir faire cette randonnée gentillette, c'était de voir si le névé sommital est décollable en parapente... Réponse oui, mais à condition d'avoir pile la bonne orientation du vent, ni trop fort ni trop faible, parce que c'est quand même terriblement engagé, pente raide et fuyante et rien pour s'arrêter avant le bout du névé et éviter la chute de quelques centaines de mètres...
Un petit bonjour à la gardienne des lieux.
Sur le glacier à la descente la chaussure de Luc rend l'âme...
Et voilà très bel itinéraire, superbes paysages tout le long.