Août 2014, traditionnelles vacances familiales aux Lanches, vallée de Peisey-Nancroix, Tarentaise. Mon activité favorite, ce sont toujours les vols randos : marcher et grimper dans la montagne et revenir en volant avec le parapente.
5 août, vol n° 338 : Je pars tôt de la maison et je monte au lac des Moutons. Objectif planter mes premiers spits, en vue de la réalisation d'une waterline. Le tamponnoir et les chevilles autoforeuses que j'utilise pour la première fois vont bien, un spit de chaque côté du lac pour commencer là comme ça ça va bien, je reprends la marche en passant par le col de la Chal, je salue les pensionnaires de l'alpage du vallon des Rossets, je longe les pentes à la base de l'Aiguille Grive et j'installe mon déco juste à la base d'un gros nuage qui entoure le sommet. Déco et très joli vol jusqu'à la maison, les vacances commencent bien !
(Je reviendrai ensuite au lac des Moutons pour rajouter un deuxième spit de chaque côté et effectuer la waterline, mais patatras je tombe plusieurs fois dans l'eau, je me sèche mal, je suis transi de froid, j'abandonne après avoir slacké jusqu'au tiers. Je reviens encore une autre fois en tendant plus et j'arrache les deux spits d'un côté ! Je sauve la situation en refaisant un ancrage autour d'un rocher plus en arrière qui lui tient, je slacke cette fois jusqu'aux deux tiers, et alors que je pensais que ça allait le faire, un troisième spit qui lache et là je dois abandonner. Par la suite on m'explique que mes petits spits peuvent servir de points fixes, mais pas supporter cinquante mètres de slack bien tendue, il en faudrait de plus gros diamètre et plus profonds. Mais je recommencerai !)
9 août, vol n° 339 : Après avoir plusieurs fois fait des autoportraits en parapente l'appareil à bout de bras ou au bout d'une perche, la nouvelle idée de l'été c'était de fixer carrément l'appareil juste sous la voile, tout en haut des suspentes. Après plusieurs essais de bricolage pour trouver un système qui tienne bien et qui ne gène pas le vol je monte en fin de journée au "petit col" et je décolle ainsi avec mon installation. Je déclenche avec la télécommande et je suis content du résultat !
18 août, vol n° 340 : entre la météo, s'occuper des enfants, les travaux de la maison... pas facile d'avoir la disponibilité pour partir marcher et voler. Mais allez c'est reparti, montée aux bergeries de l'Arc lors d'une splendide matinée et traversée sous Bellecôte pour rejoindre une très belle zone de décollage. J'ai toujours mon appareil installé sous l'intrados de la voile, malheureusement en vol ça ne déclenche pas. Mais quand même, regardez ce magnifique déco !
22 août, vol n° 341 : randonnée un peu similaire sous Bellecôte mais côté Plan Pépin. Cette fois j'ai bien vérifié les particularités du déclenchement et de la télécommande, j'ai un peu modifié le support de l'appareil photo accroché sous la voile du parapente, et voilà une nouvelle série de photos : descente du Nant Fesson et vol jusque vertical la maison.
(En fait la photo vertical le pilote depuis l'intrados j'avais vu ça quand j'étais ado dans les années 90, c'était une photo dans Montagnes Magazine ou un poster chez le marchand de journaux, au-dessus d'un glacier de Chamonix, avec plein de fluo comme à cette époque, ça m'avait frappé. Depuis j'ai appris à voler en parapente, j'ai du bon matériel bien adapté au vol rando, j'aime bien m'amuser avec mon appareil photo et bricoler, je suis ainsi parvenu au même type d'image qui ado me fascinait tant !)
