WE du 8 / 9 juin : Victor et Félix sont à Paris, après quatre mois d'hôpital Stella est rentrée à la maison et Sabina la garde avec Éloi... je suis tout excité à l'idée d'enfin pouvoir quitter Lyon et aller faire un tour en montagne, profiter encore de toute la neige, grimper et skier un beau sommet. Patatras la météo se dégrade, du coup j'avance la sortie de dimanche à samedi matin et ça donne l'horaire suivant : réveil 01h30, départ maison 02h30, 05h30 je suis en haute Tarentaise au parking de la Savonne, altitude 1771 mètres. J'attaque la marche pour monter au Bec de l'Ane, d'abord un petit bout de chemin et vers 1900 mètre voici la neige.
Regel à partir de 2300 mètres, mais en surface seulement, souvent la croute casse et enfonce. Y'a un autre skieur qui me rattrappe, accompagné de Cookie son chien !
Cookie a la forme ! un coup il part en courant devant, un coup il part en courant derrière...
Deux fois on enlève les skis pour monter deux pentes plus raides en crampons et on arrive ainsi au col de la Sassière, 09h30, altitude 2841 mètre, belle vue sur la Becca du Lac, le Ruitor, et l'Italie : Grivola, Grand Paradis, Grande Rousse... tous blancs et qui jouent à cache-cache avec les nuages.
Il y a aussi quatre italiens montés par l'autre côté. Tout comme Cookie et son maître, chacun redescend sagement par là où il est monté... oui mais moi je veux toujours en faire plus, alors je pars en montant dans la facette nord du Bec de l'Ane avec pour objetif le sommet à 3213 mètres. Mais ça enfonce de plus en plus, c'est galère et la fatigue se fait sentir, depuis des semaines à rester à Lyon je n'ai pas la forme et l'heure tourne. J'ai dépassé le cap de la moitié de la monté mais c'est trop long, 11h00 je m'arrête là et je chausse les skis.
Descente prudente d'abord la neige lourde tient mal dans cette
pente, puis c'est un peu mieux au niveau du col, et rapidement neige lourde
de nouveau et ainsi jusqu'en bas, c'est vraiment pas du bon ski quel dommage.
12h30 je suis de retour au parking. Sportivement parlant c'est une mauvaise
et décevante performance, enfin bon ça fait toujours de l'entraînement,
j'en ai quand même profité pour respirer, et il reste le bon souvenir
des paysages, de l'air et de la lumière.
Puis je roule jusqu'à Grenoble où je retrouve Damien
pour papoter et faire un peu de slackline. Pendant ce temps Sam
volait 219
kilomètres en parapente !