Samedi 13 octobre 2012, slackline 100 mètres. Ca faisait plusieurs fois
que je bataillais pour réussir cette ligne et que j'échouais dans
la dernière dizaine de mètres... et finalement première
fois que je traverse ainsi toute une longueur à trois chiffres ! C'est
technique...et physique !
Dimanche 14 octobre 2012, petite rando parapente depuis la maison aux Lanches
et circuit d'approche habituel entre les sapins et mélèzes du
pont de Beaupraz.
Après plusieurs WE de galère, ça fait du bien tout ça.
Et pensons donc à Nedved Luc qui pendant ce temps n'était pas loin, dans la vallée des Glaciers :
Merci d'avoir pensé à moi alors que j'étais effectivement en train de dormir dans un car couchettes Moreau, "les cars qu'il vous faut !" Si vous devez un jour dormir dans de telles conditions, les 3 accessoires indispensables sont les suivants : un masque, des bouchons d'oreille et un sédatif - hypnotique de la classe des imidazopyridines, dérivé des benzodiazépines. "Les cars couchettes, c'est stupéfiant" comme l'affirme d'ailleurs un dicton suisse.
A part ça, j'ai passé un super WE avec un compagnon de marche très agréable. Le samedi, nous sommes partis du plan de la Lai et nous sommes allés jusqu'au refuge Robert Blanc en passant par le refuge de la Croix du Bonhomme, la tête nord des Fours, le col de l'Enclave et le col de la Grande Ecaille sous le mont Tondu. Chemin faisant, nous avons pu admirer à la fois un magnifique panorama sur le mont Blanc et une vue à 360° sur tous les massifs environnants. Nous avons également vu chamois et bouquetins, la tranquillité de la montagne en cette période favorisant ce type de rencontres.
Le soir, nous avons dormi au refuge Robert Blanc avec 3 autres personnes qui commençaient le tour du mont Blanc. Un bon feu dans le poêle, une bonne tambouille et au lit à 8 heure et demie.
Le dimanche matin, nous sommes partis à l'aube faire l'arête des Lanchettes. L'arête elle même était joliment saupoudrée, donnant un petit côté hivernal à notre course. Il ya même eu un petit passage à califourchon sur l'arête pour cause d'équilibre instable et de difficulté à voir les prises pour les pieds ! Nous sommes allés jusque sous le dôme qui était balayé par un vent assez fort puis nous sommes descendus par un itinéraire qui, d'après le topo est différent de la voie normale : d'abord le glacier, puis un cheminement dans une partie rocheuse puis la fin sur la partie crevassée du glacier. Descente par la moraine puis par le chemin jusqu'à la route et là, magie du direct, un couple de randonneurs était justement en train de se préparer à partir en voiture ; ils nous ont emmené jusqu'à Chapieux où nous avons repris le car pour Paris.
Voilà pour ce bon WE de montagne automnal,
à bientôt,
Luc AF, n'cafiste